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Il
18/10/2007 15:25
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Il...
La voix du pays rouge, Il l'Ange noir, l'Ange sans aile où tu vis j'espère te voir...
C'est moi qui porte tes ailes c'est nous qui d'une seule voix chantons tes hymnes.
Il, le Soleil d'or mais son jumeau dort avant d'avoir terminé sa course, sa musique demeure
pourtant.
Il, qui est le héros de tout temps dont le 3 demeure l'apogée de ta gloire et le Paradis le symbole de
ton retour de l'ombre.
Il, tu lui à montrer dans la nuit le chemin éclairé par la lune en la tenant dans tes bras et qui
demande si tu t'en va, de l'emporter.
« Ne t'envole pas sans moi ».
Il, l'Ange dont le nom commencera toujours par le quatorze et finira par la Première, à jamais
marqué au fer dans le cœur.
Caresses-là l'Eternelle.
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Nelmora ou Nemo l'Eternelle
18/10/2007 15:58
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C'est son maître...
C'est son maître, elle le sait, elle le craint, mais pourtant elle l'aime... en secret.
Lui, il croit, qu'elle le craint, qu'elle a peur, qu'elle le hait, mais pourtant il l'aime... en silence.
Silence...
Dans cette pluie dans le noir, ses prières que Dieu n'entendit pas, lui s'y attarda. Sa perte, sa
bénédiction ou rédemption, pour celui dont le cœur ne bat plus, en la voyant son sang se réchauffa.
Dans cette pluie, toute la nuit il l'écouta, et avant l'aube sur lui, ses yeux se posèrent...
Ô interminable silence ! Abrège cette torture, je garderais en moi pour l'éternité, la mélancolie de
ces collines qui m'ont vu grandir et qui m'auront vu mourir. Âme du vent venant du nord tu
lamenteras la profanée. Pluie des Océans, des profondeurs inconnues aux cieux innommables tu
pleureras devant l'éternel pour celle qui lui échappa comme l'eau coule de tes mains...
Il la rassure, il lui promet, qu'elle renaîtra. A genoux devant elle, le vent souffle, sans pluie, les
larmes noient sont visage... Dans son regard il sait, rien ne sera comme avant.
L'étreinte, le monde autour s'arrêta, c'est la promesse du sang et le pacte de leur éternité,
entrelacés comme leurs corps dans ces plaines... La goutte de pluie des cieux effleure sa joue
pâle, elle s'écroule dans ses bras... Un dernier soupir, le battement de cœur, pour elle le temps
s'est arrêté, autour rien n'est que silence, l'aube embrasse déjà le ciel d'abîme, comme lui
embrasse ses lèvres froides. Et morte désormais n'est-elle plus tout à fait...
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Le Dîner des Anges I : La Diva et l'Ami
18/10/2007 16:11
Il dit que c'est son ami, mais moi je dit que c'est le diable... Je le sais, je le sens... il approche de notre havre et s'il y entre : profanation. Le temps est bientôt proche, dans ce crépuscule où le manoir est baigné de rouge, c'est en son cœur que le sang sera répandu. La diva pure le sait, contre le destin, c'est comme ce battre contre le néant même s'il existe. Dans son rêve, le fiancé accepterait le dîner pour présenter sa bien-aimé, aux griffes de la bête et elle aimerait ça... le fiancé sera baigné dans le sang de la jalousie, et faire elle le laissera.
Le diable est à la porte, elle et lui l'attendent, dans la salle du dîner des anges. Elle entend les pas dans le couloir, fixe la double porte fermée... il est déjà trop tard. Le faire venir... Pourquoi as-tu fais ça ? Ta vie tu viens de donner... le fiancé. La double porte s'ouvre. Le voici donc. Ce qui le trahit, ce que uniquement la diva peut voir est le feu qui couve dans ce regard glace : « Tu es mienne, tu es notre, je suis à toi ».
La nuit comme un piège s'est fermé sur l'antre. Et le silence... Ô le silence. Elle voit comme dans son rêve, le sang qui devait être répandu est désormais une cascade sombre sur la gorge du fiancé. Un mot de trop, une seconde de sursis et les yeux de l'ami plongé dans celui de l'agonisant, se posent sur elle, désirants. Un pas en avant, pour elle en arrière. Elle se sauve dans le labyrinthe des couloirs...
Cours, cours, cours... Il te rattrapera...
La folie désormais s'empare de lui. Tu sais que tu ne peux m'échapper, je te sens. Le sang qui bouillonne dans tes veines me disent le contraire de ta fuite. Dans le noir je te vois...
Au détour d'un couloir il l'aperçoit... Je t'ai eu. Tu sens si bon...
Perdu, nul autre choix ne s'était présenté que de se rendre...
Le pêché ne sera pas terrible car l'envie peut être un dieu, gouvernant les âmes des égarés aux désirs. Le paradis mais non la Bête... Ce n'est pas le diable mais un Ange. C'est elle qui le sent, non l'odeur mais la chair en elle. L'Eden n'est pas jardin mais Amour, lui souffle t-il sur ses lèvres.
Condamnée.
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A mon Amie, mais que t'ont-ils fait ...?
04/11/2007 19:14
Lorsque l'on s'en souviendra, leurs souvenirs seront chaleur,
mais la vérité c'est qu'ils l'auront transformé en pierre au regard de glace...
Une musique flotera, celle du reflet de son âme blanche en ce monde d'ombres.
A la fin, se méfier de sa malédiction au souvenir,
car le souhait de l'oubli comme soulagement, au poison qui demeure... dans son esprit.
Telle est sa volonté, pour un coeur de cristal brisé que le vent a emporté.
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